Le Brexit aura-t-il un effet sur le marché de l’immobilier parisien ?

2 Nov 2016

Le Brexit, départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, n’est pas sans conséquence pour le marché de l’immobilier à Paris. Déjà dans le milieu des logements luxueux, on ressent les effets de ce phénomène.

Paris, une ville digne d’intérêt comparée à Londres

Aujourd’hui, l’investissement dans un logement à Paris est plus attractif qu’à Londres, notamment grâce aux prix particulièrement bas. Les entreprises internationales situées au Royaume-Uni cherchent également à se relocaliser au sein même de l’Union européenne. Et dans ce cas encore, Paris est la favorite, avec d’autres villes comme Francfort ou Dublin. Les acheteurs sont clairement plus attirés par Paris que Londres. Le gouvernement britannique prévoit, par exemple, de lever les droits de succession sur l’immobilier résidentiel – ce qui concernera directement les sociétés offshore à Westminster, Kensington ou encore Chelsea.

Se relocaliser à Paris, une solution pour de nombreux Britanniques fortunés

Dans le monde des banques ou des entreprises de luxe, on constate qu’après le Brexit, il est préférable de retourner dans l’Union européenne afin de faciliter les échanges avec les autres pays. Pour quitter la Grande-Bretagne, Paris apparaît comme ville favorite. Cela notamment grâce à sa bonne réputation, à la qualité de vie qu’elle propose et à ses nombreuses opportunités en matière d’accès à la propriété. Les banquiers de La City ne vont pas hésiter à rejoindre les grandes places européennes, parmi lesquelles on trouve naturellement Paris.

Les classes moyennes anglaises renoncent à leurs projets en France

À l’inverse, la baisse de la devise britannique pourrait engendrer une tout autre conséquence. En effet, si les Anglais perdent de leur pouvoir d’achat, ils seront moins enclins à envisager l’achat de biens immobiliers en France. Seuls les plus aisés, achetant des logements souvent dans le milieu du haut de gamme, seront tentés de venir sur Paris. Alors que les Britanniques sont les premiers investisseurs étrangers en France, on sait déjà que beaucoup doivent renoncer à un achat de bien immobilier à Paris – ou sur d’autres zones prisées comme la Côte d’Azur ou encore la Bretagne.