Le profil-type d’un vendeur de biens à Paris ou sa banlieue

12 Sep 2016

Depuis le début des années 2000, la situation des vendeurs de biens immobiliers à Paris et dans sa banlieue a clairement changé. Si, dans un premier temps, on observe de grandes disparités entre le profil-type du vendeur parisien et celui du vendeur en banlieue, on note également que plus d’un vendeur sur deux est cadre ou retraité.

Le vendeur de biens à Paris est fréquemment cadre

De nos jours, près d’un vendeur sur deux dans l’immobilier à Paris est cadre. Leur influence est de plus en plus importante dans le secteur, au détriment de profils comme ceux des professions intermédiaires, des employés ou encore des ouvriers – qui sont de moins en moins nombreux à vendre dans la capitale. Si l’on ajoute les retraités aux cadres, on peut estimer que 3 ventes immobilières sur 4 à Paris sont réalisées par ce regroupement de deux catégories. En Petite Couronne, on observe des tendances sensiblement équivalentes : près de 35 % des vendeurs d’appartements sont cadres tandis que, du côté des maisons, les propriétaires concluant des ventes sont de plus en plus âgés, puisque 50 % d’entre eux ont 60 ans ou plus.

Des profils-types plus variés dans la Grande Couronne

Si la hausse de l’immobilier à Paris et dans la Petite Couronne ne permet pas aux catégories intermédiaires d’accéder à la propriété et de vendre, la situation est différente en Grande Couronne. En banlieue parisienne, alors que les cadres et retraités sont toujours de plus en plus nombreux à vendre, la catégorie dominante reste celle des professions intermédiaires. De plus, dans les villes un peu plus éloignées de la capitale, on observe qu’il est aussi plus facile pour les ouvriers de devenir propriétaires.

D’une façon générale, plus on se rapproche de Paris, plus les vendeurs de biens immobiliers sont aisés : ils sont cadres ou retraités en bonne situation. À l’inverse, quand on s’intéresse à la banlieue, on s’aperçoit que le public de propriétaires devient très hétérogène.